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Conformément aux Statuts, un tiers des membres du CA est renouvelé chaque année.

A la suite de la réunion du Conseil d’Administration du 17 septembre, nous avons le plaisir de vous faire part de la composition du nouveau Bureau du SHU :


Guillaume CAPTIER, Président

Anne-Laurence LE FAOU, Vice-Présidente

Yves AMOURIQ, Secrétaire

Jean-Paul FEUGEAS, Secrétaire Adjoint

Bertrand DIQUET, Trésorier

Fabien DESPAS, Trésorier Adjoint


Le Conseil d’Administration remercie vivement le Président sortant, Olivier BOYER, pour son action décisive au sein du Syndicat au cours des dernières années.
Il adresse au nouveau Bureau ses meilleurs voeux de succès au service des adhérents du SHU et de l’ensemble des hospitalo-universitaires.

A la suite d’une visioconférence de ce jour à laquelle le SHU a été convié ainsi que les membres du groupe de travail ‘attractivité des carrières HU, les deux ministres de tutelle des HU, M. Olivier Véran et Mme. Frédérique Vidal, ont présenté les mesures d’attractivité qui seront finalement mises en oeuvre.
Plusieurs avancées que nous avions demandées ou appuyées ont été retenues comme l’ouverture de la mission temporaire d’un an tous les huit ans dès la nomination, une amélioration des règles de reprise d’ancienneté, une clarification des droits à congé, l’ouverture d’une possibilité d’exercice à temps partiel (assez restrictive toutefois) et un renforcement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Nous avons combattu la mise en place d’une contractualisation individuelle qui aurait abouti à séparer et à contrôler les activités hospitalières et universitaires qui doivent demeurer indissociables. La contractualisation sera finalement mise en place mais à l’échelle d’une équipe hospitalo-universitaire. Affichée comme de nature à préserver le temps de recherche des plus jeunes, cette mesure dangereuse pour l’unicité du statut HU comporte ainsi un inquiétant suivi de projet professionnel pluriannualisé « pour chaque praticien ». 
Les éléments les plus décevants sont les mesures salariales. Si l’augmentation des échelons H en entrée de carrière est un point favorable malgré son montant insuffisant, la revalorisation de la grille hospitalière est quasiment inexistante en fin de carrière. Ainsi, le dernier échelon des émoluments des MCU-PH et des PU-PH passe de 45025,80€ annuels à 48025€ (après 18 ans) et de 56155,65€ à 58000€ (après 12 ans), respectivement. Cette revalorisation est à mettre en comparaison avec les 17000€ accordés aux trois nouveaux échelons de nos collègues PH. Loin de se résoudre, le différentiel d’attractivité s’aggrave donc.
Pour la retraite hospitalière tant attendue, c’est simple : pas de retraite. L’assiette de l’abondement est porté de 9 à 12% mais en bénéficier nécessite d’augmenter ses versements à une surcomplémentaire, c’est donc une charge plus qu’une mesure d’attractivité. A noter que cette mesure est quasiment inapplicable aux plus jeunes depuis la réforme des Plans d’Epargne Retraite par la loi PACTE.
Pour le régime indiciaire universitaire, le même principe de simplicité s'applique : rien. Légère brise sur le régime indemnitaire, une prime PERS de 700€ (brut annuel, soit 49€ net mensuel) pour les PU-PH et de 750€ pour les MCU-PH est toutefois créée. Elle à vocation à augmenter à un peu plus de 2000€… en 2027. Elle n’est pas automatique mais appliquée à un taux de 1/3, 2/3 ou 100% sur rapport d’activité (compte-rendu des activités d’enseignement et de recherche) et décision du directeur d’UFR. Il n’échappera pas aux HU que, là encore, son montant est très inférieur à la prime équivalente PRES de leurs collègues enseignants-chercheurs.
Au total, quelques ilots de consolation dans un océan de déception, donc. 
Oui, comme indiqué par nos ministres, ces annonces sont historiques… historiquement décevantes.

Applicable au 1er janvier 2022

MCU-PHavantaprès
après 18 ans45 025,80 €48 025,00 €
après 15 ans42 107,38 €46 525,00 €
après 12 ans39 078,64 €45 025,80 €
après 9 ans36 050,03 €42 107,38 €
après 6 ans33 021,31 €39 078,64 €
après 3 ans29 984,11 €36 050,03 €
avant 3 ans26 926,55 €33 021,31 €
PU-PHavantaprès
après 12 ans56 155,65 €58 000,00 €
après 9 ans49 484,37 €56 156,00 €
après 6 ans41 401,40 €49 484,00 €
après 3 ans38 365,78 €41 701,00 €
avant 3 ans33 918,45 €38 366,00 €

La carrière des médecins hospitalo-universitaires est dégradée et leur attractivité s'effondre. Préoccupée par cette situation, l’Académie nationale de médecine a auditionné le SHU. Comme nous, elle demande de vraies mesures pour restaurer l’attractivité perdue des carrières hospitalo-universitaires. L'Académie, consciente des dangers pour la qualité des soins, de l’enseignement et de la recherche, alerte pour enrayer le déclin annoncé de la médecine hospitalo-universitaire française.  Vous trouverez l’avis de l’Académie et ses propositions ci-dessous.

AVIS-attractivité-des-carrières-HUTélécharger

Nous alertons depuis des mois sur la gravité de la perte d’attractivité des carrières HU. Devant l’absence totale de considération des HU lors du Ségur de la santé, le SHU avait obtenu l’ouverture de discussions dans le cadre d’un groupe de travail dit « attractivité des carrières HU ». Semblant ignorer les enjeux, des arbitrages en trompe-l’œil ont fait exploser le processus, le SHU ainsi que les autres syndicats ayant quitté la table de ce qui était loin d’être des négociations. Échec total, l’attractivité des carrières HU est sacrifiée et la situation s’en trouve aujourd’hui plus grave encore qu’hier. Parallèlement, la conférence des présidents d’universités, les trois conférences des doyens, la conférence des présidents de CNU et le groupement des universités de recherche viennent d’écrire au Président de République pour l’alerter une nouvelle fois. Le SHU renouvelle son appel à des mesures ambitieuses qu’il a déjà largement fait connaître. Il saura porter sur la place publique les interrogations que soulèvent ces atermoiements qui fragilisent un peu plus chaque jour les mondes hospitalier et universitaire.

Lettre conférencesTélécharger

Ils entreront en vigueur le 1er janvier 2022.

Un décret précise la compétences de la commission médicale de groupement (CMG) des GHT et de son président mais aussi celle des commissions médicales d'établissement (CME). 

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043547119

Le second décret précise quant à lui les attributions des présidents de CMG mais aussi de CME. Ainsi, le président de CMG/CME doit présenter annuellement son programme, "en tenant compte des actions déjà mises en œuvre" ainsi qu'un rapport annuel sur la mise en œuvre.

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043547214

Les hospitalo-universitaires peuvent encore signer cette motion jusqu’au vendredi 4 juin. Pour cela, ils-elles sont invité-e-s à simplement envoyer les renseignements suivants à statuthu@gmail.com :

§  NOM, Prénom

§  Statut PUPH ou MCUPH

§  Spécialité

§  CHU dans lequel vous exercez

Illustrant la difficulté d'offrir des carrières suffisamment attractives aux HU, c'est une quarantaine de collègues MCU-PH et PU-PH qui démissionnent de leurs fonctions chaque année depuis trois ans. Nous parlons bien de démissions et non de départs à la retraite. 
Vous trouverez les statistiques par UFR (métropole) et par discipline ci-dessous.

Statistiques HUTélécharger

Le groupe de travail « attractivité des carrières HU » a été réuni ce matin pour la communication des arbitrages interministériels. Le SHU s’est élevé vigoureusement contre l’insuffisance des mesures proposées.
Sur le retraite, fin de non recevoir: les tutelles refusent la création d’une retraite sur la partie hospitalière des revenus HU avant une réforme générale des retraites. Une augmentation du plafond de l’abattement de 9 à 12% est proposée mais il s’agit là d’une mesure très couteuse pour les HU et qui ne saurait remplacer une retraite pleine et entière.
Sur les émoluments hospitaliers, la revalorisation de l’échelle est timide. Nous avions proposé une échelle H revalorisée unique pour les PU-PH et les MCU-PH afin d‘améliorer significativement le début de carrière des MCU-PH: cette proposition n’a pas été retenue. En fin de carrière, le dernier échelon serait revalorisé mais dans une proposition sans commune mesure avec les trois derniers échelons supplémentaires obtenus par les PH, créant un grave manque d’équité et une perte d’attractivité là où la réforme était censée l’améliorer.
Sur l’échelle indiciaire universitaire: rien. Une prime de 700€ bruts annuels, progressivement augmentée jusqu’à 2027 serait créée en 2022 pour compenser l’absence de prime PRES que perçoivent les enseignant-chercheurs mono-appartenants. Il s’agit donc d’une modeste mesure d’équité et non d’attractivité. Son montant n’est pas de nature à compenser l’érosion des revenus qui n’a cessé de s'aggraver depuis 30 ans.
Au total, après l’espoir et l’ambition, nous sommes face à des mesures très insuffisantes au regard des enjeux.
Le SHU a donc décidé, après avoir consulté son Conseil d’Administration qui a rendu un avis unanime, de quitter le groupe de travail afin de ne pas cautionner cette politique. Le président du SHU l’a fait savoir en séance après avoir détaillé les motifs d’exaspération des HU et les graves inquiétudes qui pèsent sur l’avenir si la trajectoire n’est pas corrigée. Les autres syndicats présents ont également quitté la table. Un communiqué commun à été diffusé ici.
L’ensemble des conférences se sont également élevées vigoureusement contre l’insuffisance des mesures.
En cette heure grave par l’avenir de la médecine, de la pharmacie et de l’odontologie françaises, le SHU et l’INPH poursuivront leur combat au service de la santé, de la formation et de la recherche. L’heure est à la mobilisation.

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