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Début janvier, le ministre François Braun avait annoncé un temps tout particulier dédié à la retraite des hospitalo-universitaires historiquement basse.

Le SHU avec l'INPH sera reçu jeudi 2 février pour un temps d'échange et de réflexion. Le temps des évaluations et diagnostics est derrière nous. Il est temps de passer aux mesures correctives que propose depuis longtemps le SHU.

  1. Intégration des émoluments hospitaliers dans l'assiette de pension sans perte de rémunération avec une grille unique hospitalière des HU titulaires basée sur celle des PU-PH augmentée de trois échelons de trois ans
  2. Rachat des années de non-titulaires pour l'ensemble des HU sans condition d'ancienneté
  3. Augmentation du contingent de promotion en fin de carrière de classe exceptionnelle (PU-PH) et hors classe (MCU-PH)
  4. Possibilité offerte aux MCU-PH Hors Classe de devenir PU-PH 2de classe avec des conditions définies
  5. Facilitation de l'achat des trimestres, notamment ceux du 2e et 3e cycle des études de médecine ou de mobilité à l'étranger (quel que soit le moment de l'achat) pour permettre d'avancer dans la carrière universitaire et obtenir un taux maximal de remplacement
  6. Possibilité de poursuivre les activités hospitalo-universitaires au-delà de 67 ans sur la base du volontariat et en surnombre pour ne pas pénaliser les jeunes générations.

7.       Bonification d'un an par enfant né, sans réserve.

La retraite des hospitalo-universitaires, déjà constitutionnellement faible, va encore se dégrader avec l’allongement de l’âge de départ à la retraite et de la durée de cotisation. Le SHU dresse un état des lieux de la situation avec les répercussions négatives que va engendrer la réforme des retraites sur le taux de remplacement (% de pension par rapport au dernier salaire). Dans l’attente de l’ouverture des négociations sur la question spécifique de la retraite des HU, cette synthèse a été remise à monsieur François BRAUN, ministre de la Santé et de la Prévention et à madame Sylvie Retailleau, ministre de l’Éducation supérieure et de la Recherche. Elle est accompagnée de propositions concrètes.

  1. Intégration des émoluments hospitaliers dans l’assiette de pension sans perte de rémunération avec une grille unique hospitalière des HU titulaires basée sur celle des PU-PH augmentée de trois échelons de trois ans
  2. Rachat des années de non-titulaires pour l’ensemble des HU sans condition d’ancienneté
  3. Augmenter le contingent de promotion en fin de carrière de classe exceptionnelle (PU-PH) et Hors Classe (MCU-PH)
  4. Permettre aux MCU-PH Hors Classe de devenir PU-PH 2de classe avec des conditions définies
  5. Faciliter l’achat des trimestres, notamment ceux du 2e et 3e cycle des études de médecine ou de mobilité à l’étranger (quel que soit le moment de l’achat) pour permettre d’avancer dans la carrière universitaire et obtenir un taux maximal de remplacement
  6. Possibilité de poursuivre les activités hospitalo-universitaires au-delà de 67 ans sur la base du volontariat et en surnombre pour ne pas pénaliser les jeunes générations
  7. Bonification d’un an par enfant né, sans réserve

L’arrêté de mobilité qui met en œuvre la mesure n°3 des conclusions du GT attractivité des carrières HU du 12 juillet 2021 vient de paraître au JO.

Ce nouveau texte sera applicable dès l’étude de la recevabilité des candidatures des prochains concours de recrutement de PU-PH.

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046820720

En synthèse 4 situations ouvrent droit à validation totale ou partielle de la mobilité :

  1. Diplôme de doctorat obtenu préalablement au deuxième cycle des études médicales, odontologiques ou pharmaceutiques peut satisfaire la condition de mobilité.
  2.  Un diplôme ou une qualification universitaire ou encore une qualification ou un titre étranger reconnu équivalent par le CNU pour les disciplines de santé peut satisfaire la condition de mobilité.
  3. Un diplôme sanctionnant une formation de deuxième cycle de l'enseignement supérieur conférant le grade de master obtenu préalablement au deuxième cycle de ces trois filières peut satisfaire la condition de mobilité à hauteur de six mois sur les douze mois requis.
  4. Une mesure dérogatoire est établie et concerne la validation d'un double cursus santé-sciences sanctionné par un diplôme de master. Cette obtention peut satisfaire la condition de mobilité à hauteur de six mois sur les douze mois requis.

Les 4 situations restent soumises à réserve qu'une attestation du président de la sous-section ou de la section compétente du Conseil national des universités (CNU) pour la discipline concernée soit réalisée.  

Mardi 29 novembre les personnels hospitalo-universitaires auront à se prononcer sur leur représentant à la juridiction disciplinaire Nationale.

Le SHU avec le SYNPREFH et l'INPH soutiennent la liste de candidat suivants :

https://mailchi.mp/2949d4d9c367/inph-022019-no90-404602

Les annonces du Président de la République le 26 octobre dernier comprennent des dispositions pour l’augmentation de l’âge du départ à la retraite et un maintien des dispositions concernant la retraite des fonctionnaires, soit nos fonctions universitaires. Le calcul de notre pension de retraite universitaire basé sur les six derniers mois de nos fonctions universitaires reste un acquis important.

Cependant, la question essentielle de la mise en place d’une retraite correspondant aux services rendus hospitaliers reste ignorée. Déjà exclue du SEGUR, rapidement écartée dans le groupe visant à développer l’attractivité pour les carrières hospitalo-universitaires, la discussion d’une retraite constituée sur le temps hospitalier des hospitalo-universitaires devrait maintenant être une priorité pour nos gouvernants afin de maintenir une formation de qualité aux futures générations de professionnels de santé, hospitaliers et en ville.

La valorisation d’une retraite hospitalière des hospitalo-universitaires  a toujours été  une revendication forte pour Le SHU. Aujourd'hui, Le SHU demande fermement d'être partie prenante dans toutes discussions, pourparlers,  négociations… afin que la part hospitalière puisse être considérée dans le calcul de la future retraite des hospitalo-universitaires. Car il serait totalement anormal que l'activité de soins hospitaliers ne soit toujours pas reconnue d'une façon ou d'une autre.

Le SHU avec l'INPH a rencontré le ministre de la santé François Braun. Les problématiques des HU ont été replacées au cœur de l'entretien.

Prochaine étape : la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau.

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