Le Ministre de la Santé nous quitte avec un sentiment d’inachevé sur la retraite HU.
Plus que Jamais le SHU appelle à des négociations urgentes avec son successeur.
La prise en compte des émoluments hospitaliers dans le calcul de la retraite des HU titulaires, MCU-PH et PU-PH a été adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat. Cette mesure rentrera en vigueur en septembre 2024. La juste reconnaissance de cette fonction est une avancée, mais le choix de la mesure, par un cavalier législatif, n’est pas un progrès, tout au plus l 'amorce timide d’un rattrapage.
Le gouvernement a choisi de faire cotiser les hospitalo-universitaires titulaires de la fonction publique d’état à la caisse complémentaire des non-titulaires (IRCANTEC) avec un régime spécial
Le choix du gouvernement crée de fait :
À ce jour, faute de pouvoir retirer cette mesure, Le SHU en s’appuyant sur ses travaux et ceux du rapport de la Pr Catherine Uzan propose trois solutions à mettre en œuvre en urgence.
La fuite des hospitalo-universitaires, leur désengagement et le défaut d’attractivité des plus jeunes ne sont plus à démontrer. En choisissant une mesure inadaptée prétendant corriger un défaut historique, le gouvernement crée, notamment sur la retraite, un sentiment de frustration vis à vis d’une tâche indispensable mais inachevée pour redonner de l’attractivité.
Les mesures proposées par Le SHU devraient permettre de transformer cette ébauche de rattrapage en améliorant l’attractivité pour sécuriser les MCU-PH et PU-PH en poste et conforter dans leur choix ceux qui envisagent de s’y engager. En absence de négociations début 2024, le SHU appellera à un mouvement de grève nationale des examens nationaux de mai (ECOS) pour le choix des futurs internes dans les CHU.