Le SHU prend acte positivement de la décision de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale qui vient de rétablir, en nouvelle lecture de la proposition de loi visant à "améliorer le système de santé par la confiance et la simplification", certaines mesures demandées relatives au rôle des services et chefs de pôles.
Ainsi, une nouvelle formulation de l'article 5 refait enfin des chefs de service la référence en matière d'organisation, de pertinence, de qualité et de sécurité des soins, d'encadrement de proximité des équipes médicales et paramédicales, d'encadrement des internes et des étudiants en santé ainsi qu'en matière de qualité de vie au travail.
Le chefs de pôle voient leur rôle centré sur la concertation interne entre les services, les départements, les unités et les structures qui composent le pôle.
Cette décision vient donc supprimer plusieurs modifications sénatoriales du texte jugées défavorables par le SHU comme la systématisation de la délégation de signature aux chefs de pôles, l'obligation de créer des pôles inter-établissements ou le dernier mot au directeur-trice pour la nomination des chefs de service.
Doit-on en conclure un pas vers le bon sens alors que les discussions sur l’attractivité des carrières HU piétinent encore? Un arbitrage de Matignon actant une grille hospitalière unique des MCU-PH et des PU-PH (sur la base d’une augmentation de 20% de la grille des PU-PH et l’ajout de trois échelons en fin de carrière), une revalorisation des échelles indiciaires universitaires ainsi que des mesures fortes sur les régimes indemnitaires universitaires et sur la retraite hospitalière irait dans un sens positif. Un retour de l’ambition initiale pour redorer l'attractivité des carrières HU est-il envisageable alors que la réunion du groupe de travail prévue à ce sujet ce jeudi 11 mars vient d’être annulée à la dernière minute ?