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Liberté a été donnée aux HU, depuis leur création, d’exercer avec autonomie et responsabilité la plénitude de leur mission hospitalo-universitaire dans toute sa diversité. Cette approche visionnaire a été une source du rayonnement d’un système de santé dont on a pu longtemps s’enorgueillir. De multiples évolutions ont pourtant insidieusement dénaturé cet esprit fondateur, aboutissant à une perte d’attractivité que peu auraient anticipé.

Le Syndicat des Hospitalo-Universitaires (le SHU) rappelle le caractère fondamental du maintien d'une mission unique des HU associant recherche, enseignement et soins et refuse que son élargissement à la gestion hospitalière soit de nature à la remettre en cause.

 1 Améliorer le statut hospitalo-universitaire

• en alignant les émoluments hospitaliers des MCU-PH et des PU-PH sur la base d'une grille unique revalorisée, attractive vis-à-vis de l’exercice privé ;

• en autorisant un aménagement du temps de travail des HU de façon provisoire pour raisons personnelles, tout en maintenant l’indissociabilité de la mission HU.

• en revalorisant la prime d’exercice public exclusif à 2 000 € mensuels afin de tenir compte des fortes disparités de revenus avec l'exercice d'un secteur privé à l'hôpital, ce dernier devant être maintenu ;

• en autorisant l'utilisation de titre de professeur par les MCU-PH.

2  Améliorer la carrière hospitalo-universitaire

• en assurant une progression d’échelons plus rapide en début de carrière ;

• en revalorisant fortement la rémunération universitaire des MCU-PH et des PU-PH en constante érosion depuis 30 ans ;

• en intégrant automatiquement les MCU-PH hors classe titulaires d'une HDR dans le corps des PU-PH.

3 Améliorer les retraites 

• en prenant en compte l'intégralité des primes dans le calcul de la retraite universitaire ;

• en créant un système de retraite complet sur l'ensemble desrémunérations hospitalières (émoluments, primes et gardes).

4 Améliorer l’attractivité hospitalo-universitaire

• en consacrant la prééminence statutaire de l’université sur l’hôpital

• en évitant la prolongation inutile sur des statuts précaires  des candidats en mesure de passer les concours HU ;• en fluidifiant le passage de MCU-PH à PU-PH dès l’obtention de l’HDR

• en facilitant l'exercice des activités de recherche au sein d'équipes hospitalo-universitaires d’une dimension suffisante pour assurer l’ensemble de leur mission et favoriser la progression des plus jeunes

• en offrant de nouveaux modes d’exercice hospitaliers selon le principe du « CHU hors les murs», avec la participation obligatoire des doyens dans l'agrément de la valence hospitalière.

Communiqué urgences 3 septembre 2019

Crise des urgences, Crise de tout l’Hôpital public

La problématique des urgences a de tous temps été préoccupante pour l’hôpital public.  Depuis près de 6 mois, chacun peut mesurer l’intensité de cette crise, même si les interprétations diffèrent quant à ses causes.  Reste que passer en 10 ans de près de 10 à plus de 20 millions de passages par an montre que tous nos concitoyens sont touchés.

Le Snam-HP, la CMH et l’INPH, syndicats majoritaires, représentatifs de l’ensemble de la profession, dans toutes ses composantes et toutes ses disciplines, expriment avec force que les solutions doivent intégrer l’ensemble des équipes de l’hôpital et pas seulement telle ou telle corporation.

Cette crise est emblématique d’un échec du lien ville-hôpital, qui est à repenser de manière innovante et synergique.  Mais n’oublions pas que c’est la qualité de tout le service hospitalier, coordonné, 24 h sur 24, offrant compétences cliniques, radiologiques, biologiques et de sur-spécialités, qui est le support de la confiance des Français. 

Cette crise ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt des difficultés de l’hôpital public tout entier.  A titre d’exemple, si le nombre de passages par an aux urgences augmente, le pourcentage d’hospitalisations via les urgences reste lui constant (moins du quart) !  De plus, près de la moitié des urgences vitales prises en charge par l’hôpital, ne passent pas par les urgences, comme les syndrômes coronariens aigus, les polytraumatismes ou les AVC, directement pris en charges au sein des réanimations-soins intensifs et plateaux techniques.  Comment pourrait-on envisager ces questions de façon excessivement corporatiste ?

Par ailleurs, le Snam-HP, la CMH et l’INPH s’inquiètent fortement de l’absence de transparence dans l’élaboration des ordonnances en cours.  Ils souhaitent instamment une concertation et une négociation réellement efficientes sur ces sujets intimement liés.

Le Snam-HP, la CMH et l’INPH demandent donc une audience sans délai à la Ministre de la Santé pour faire le point sur ces éléments préoccupants pour toute la communauté hospitalière dans son ensemble.

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